Parc national des calanques - Panorama

Pionniers de la science

1946 - Premiers constats sanitaires

Après la Deuxième Guerre mondiale, on réalise les premières analyses bactériologiques des eaux de la rade. Conclusion : « la plus importante des souillures de la rade de Marseille est la rivière de l’Huveaune » qui reçoit les rejets de nombreuses habitations et industries.

1946 - Première étude de la pollution bactérienne en mer autour de Marseille

Les cercles sont proportionnels à la concentration de bactéries Escherichia coli dans les eaux marseillaises. Leur présence dans l’eau de mer traduit une pollution d’origine humaine.

Là où souffle le vent

Années 1960 - Influence des vents sur la dérive de la nappe de pollution

Quand le vent est absent ou faible, les courants marins entraînent la nappe de pollution vers l’Ouest.

Par vent d’Est et vent de Sud, la nappe dérive vers l’entrée de la rade de Marseille.

Les jours de Mistral et de vent d’Ouest, la nappe dérive vers le Sud et l’Est.

1965 - Pionniers de la biologie

Les années 1960 marquent le début d’une série d’études scientifiques à Cortiou,  où plusieurs disciplines se côtoient. Pour évaluer l’impact du rejet sur le milieu marin, les biologistes étudient la diversité des vers marins qui vivent dans le fond de la mer. Ils utilisent de grandes bennes mécaniques pour effectuer des prélèvements.

Le Professeur Gérard Bellan raconte les premières études biologiques à Cortiou.

Pour prélever le sédiment sous-marin :

1 - armer le ressort, s’y prendre à plusieurs si besoin ;

2 - préparer la benne pour l’immersion ;

3 - attendre que la benne se referme au contact du fond ;

4 - remonter la benne à l’aide d’une grue ;

5 - vidanger le contenu prélevé pour analyses diverses.

1966 – Premiers résultats de biologie

La pollution tue les espèces de vers marins présentes naturellement dans le sédiment. Plus la pollution est forte, moins on trouve d’espèces survivantes dans le fond de la mer. La carte montre l’étendue de deux zones définies en fonction de l’abondance d’espèces survivantes : une zone polluée (où survivent très peu d’espèces) et une zone subnormale (où seules quelques espèces ont disparu).

1966 – Dégradation localisée du milieu marin