Les eaux miraculeuses
La pêche miraculeuse
Après-guerre, un public singulier investit Cortiou. Des pêcheurs issus des quartiers défavorisés voisins occupent chaque recoin de l’anse : le déversement de l’égout attire en effet des quantités phénoménales de poissons nobles. De fil en aiguille, la pêche nourricière de subsistance se mue en une économie grise lucrative.
Les pêcheurs, désormais organisés en réseau, pêchent daurades et loups par centaines de kilos tous les jours et les revendent aux restaurants de toute la région.
Mieux vaut ne pas s’approcher de trop près, les intrus ne sont pas les bienvenus...
De l’autre côté de la surface
En 1987, la mise en service de la station d’épuration met un terme à l’arrivée massive et constante de matière organique à Cortiou.
La vase qui tapisse le fond de la mer disparaît peu à peu, de même que les vers marins qui y trouvaient un refuge. Aujourd’hui, les quantités phénoménales de poissons qui se nourrissaient à la fois de la matière organique et des vers marins ont déserté la zone. Toutefois, des rejets de matière organique peuvent encore se produire via l’Huveaune ou lors de dysfonctionnements de la station.
2017 - Vues sous-marines de Cortiou