l'eau de demain
Depuis la fin du siècle dernier, la calanque de Cortiou reçoit les contaminants produits chaque jour par nos modes de vie et toutes les activités qui se rapportent à une grande ville comme Marseille. Depuis la mise en place des traitements des eaux usées, la qualité du rejet de Cortiou s’est améliorée, mais il reste encore du chemin à parcourir.
Rejeter plus loin ?
La ville de Marseille commande une étude de faisabilité pour prolonger le grand émissaire de Cortiou et rejeter les eaux en profondeur, au large. Cela n’apporterait aucune amélioraton environnementale. Trop cher : le projet est gelé.
Étude de faisabilité de prolongement du grand émissaire.
On étudie plusieurs scénarios pour le tracé du tuyau qui déboucherait en profondeur, à 7 kilomètres au large de Cortiou.
Un bassin pour contenir les eaux de pluie
Afin de mettre son système d’assainissement aux normes européennes et de ne plus être pénalisée financièrement, la ville de Marseille entreprend la construction de plusieurs bassins de rétention. Objectif : contenir les eaux de pluie par temps d’orage et faire baisser la fréquence des rejets directs d’eaux usées en mer. A titre d’exemple, le bassin Ganay est mis en service en 2018 : il peut contenir 50 000 mètres cubes d’eau.
Ce qui est jeté par terre...
Le rôle des dégrilleurs est de retenir les gros déchets emportés par l’eau. En 2017 et 2018, l’association MerTerre comptabilise les déchets retenus par les dégrilleurs du barrage de la Pugette et de la station d’épuration : les proportions de matériaux artificiels comme le plastique sont écrasantes par tous temps.
Aucun de ces déchets n’aurait dû se retrouver dans le milieu naturel.